L’automne arrive !

Et votre cerveau l’a bien senti…

 

Vous ne l’avez peut-être pas encore remarqué consciemment, mais lui, il le sait.

Qui ça ? Votre cerveau, évidemment. Ce fidèle radar météo interne, toujours à l’affût du moindre changement de température, de luminosité… ou de stock de chocolat chaud.

Parce que oui, l’automne, c’est aussi une saison neurologique.

Les jours raccourcissent. La lumière baisse. La motivation part en goguette. Et vous commencez à googler cocon de survie émotionnelle pour humain moderne.

Mais que se passe-t-il vraiment dans votre caboche quand les feuilles tombent ?

 

Le cerveau : ce détecteur de pénombre

Du point de vue neuroscientifique, la lumière agit directement sur votre horloge biologique via le noyau suprachiasmatique (le GPS interne de votre rythme circadien). Moins de lumière = moins de sérotonine. Et moins de sérotonine ? Bonjour les envies de plaid, d’hibernation et de séries où personne ne crie trop fort.

Et puis, il y a la mélatonine. En automne, elle adore faire du zèle. Résultat : vous avez envie de dormir… tout le temps. Même pendant les réunions. Surtout pendant les réunions.

 

L'effet hérisson (version comportementaliste)

Selon les bases du comportementalisme, nous avons tous des stratégies d’adaptation à notre environnement.
Quand le froid arrive, le cerveau reptilien enclenche un mode économie d’énergie et cherche à maintenir le confort interne. C’est ce qu’on appelle l’effet hérisson : se replier, réduire l’exposition, ralentir… et éventuellement piquer ceux qui viennent nous chercher avec leurs bonnes résolutions.

Autrement dit :

Oui, vous êtes peut-être un peu grognon.

Oui, vous avez envie de dire non à tout.

Non, ce n’est pas (entièrement) de votre faute. C’est neurologique.

 

Alors, on fait quoi ? On attend le printemps en position fœtale ?

Non ! (enfin… pas tous les jours).

Voici ce que votre cerveau adore secrètement en automne (même s’il ne le dit pas) :

  • Des rituels : ranger, classer, faire des to-do lists (et ne rien cocher, c’est ok aussi).

  • Des ancrages sensoriels : odeur de cannelle, texture douce, thé brûlant = déclencheurs de micro-bien-être.

  • Du mouvement (oui, même en chaussettes) : parce que le cortex préfrontal carbure mieux après une balade que devant une citrouille Netflix.

  • Des objectifs doux : plus lents, plus souples, mais présents. Pour éviter que le cerveau ne parte en mode tapis de feuilles, donc je me laisse emporter.

Et puis, n’oubliez pas :

Votre motivation n’est pas en burn-out. Elle est juste en mode automnal.

Elle a mis un bonnet, elle avance doucement, mais elle est toujours là.

Chez Neuroly, on aime l’automne...

Parce qu’on le voit comme un laboratoire grandeur nature pour tester notre connaissance du cerveau. C’est la saison parfaite pour observer comment les hormones, les habitudes et les comportements s’ajustent… ou résistent.

Et vous, comment votre cerveau vit-il le changement de saison ? On parie qu’en le comprenant un peu mieux, il vous deviendra (presque) aussi sympathique qu’un feu de cheminée.

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